Hypnose, Thérapie comportementale, Mémoires familiales
Cabinet d'Hypnose et de Thérapie comportementale à la Roche sur Foron- Sylvie MERET

Psychogénéalogie, mémoires familiales

La psychogénéalogie – Les mémoires familiales

La psychogénéalogie est une approche thérapeutique, développée par Anne Ancelin Schutzenberger, qui ouvre sur le monde de nos origines à partir de la place que nous occupons dans notre famille. En se référant aux informations généalogiques et à la mémoire familiale nous comprenons l’impact psychologique sur la descendance d’événements douloureux qui se sont produits dans les générations précédentes.

Cette approche, dite transgénérationnelle, repose sur le concept d’inconscient collectif développé par Carl Gustav Jung et celui de loyauté familiale invisible selon lequel il existe des dettes familiales dont il faut s’acquitter.

Nous  recherchons spécifiquement dans le vécu de nos ancêtres les sources de nos troubles psychologiques, comportements étranges, maladies actuelles… pour lesquelles nous cherchons des solutions. Cette approche est aussi particulièrement intéressante quand les problématiques sont liées à la place et au rôle que nous occupons, que nous voulons occuper, autant dans la famille que dans la société, quand nous sommes « englués » dans une situation qui nous apparaît sans solution.

L’objectif principal est de repérer ce qui a pu se transmettre consciemment et/ou inconsciemment d’une génération à l’autre, de trier ce qui nous appartient dans notre existence et ce dont nous sommes tributaires à notre insu, afin de nous en libérer et ainsi d’intégrer notre identité véritable.

La psychogénéalogie est donc un outil inscrit dans une démarche de découverte de soi, de développement personnel. Elle donne un nouvel éclairage et enrichit une démarche d’accompagnement orientée solution, telle que je la propose.

Le génosociogramme

L’outil principal de la psychogénéalogie est le génosociogramme. Il s’agit d’une représentation graphique de son arbre généalogique sur lequel on fait figurer les ascendants et descendants, le plus souvent sur trois générations, en indiquant les prénoms et les dates importantes, en ajoutant aussi les événements essentiels, les grands événements historiques, les guerres, les migrations. les métiers, les lieux de vie, les causes des décès, les maladies, les ententes et mésententes et les secrets de famille…

Le génosociogramme offre une vision de la façon dont on se  représente son groupe familial. Il fournit de précieux indices sur les problématiques qui sous-tendent la demande thérapeutique de la personne et est révélateur du questionnement sur l’aspect problématique d’un évènement ou d’une situation vécue dans le passé ou dans le présent

Le travail sur l’arbre se construit petit à petit, en mobilisant sa mémoire (qu’on annonce parfois défaillante) et les renseignements que l’on va puiser auprès des siens (parents, grands-parents, cousins, oncles…). Nul besoin de devenir généalogiste, car ce qui importe est de prendre conscience de ce que l’on nous a transmis et des moyens de cette transmission.

Construire son arbre généalogique détaillé, permet de révéler des parties parfois méconnues de ces histoires et de comprendre mieux les forces ancestrales qui orientent nos actions et nos réactions au présent.

Nous pourrons ensemble prendre le temps de retracer ces mémoires du passé afin de mieux comprendre le présent et ne plus reproduire les mêmes schémas pesants ou douloureux à l’avenir.